La mort au-delà inconcevable un mystère insondable. Incapable d’appréhender la mort notre esprit se limite au corporel sur le plan physique matériel.
Cette frontière entre la vie et la mort désempare l’individu refusant de croire que la vie continue après le dernier souffle. La vie après la mort ne fait pas l’unanimité.
Certains croient à une vie au-delà de la mort, tandis que d’autres pensent que le dernier-souffle marque la fin de vie.
Quelles qu’en soient les convictions, la mort demeure un thème difficile à aborder surtout à notre époque matérialiste.
Nous sommes tous face à une réalité inévitable pour laquelle nous ne pouvons que spéculer sur ce qui surviendrait au-delà de la mort.
Le moment ou jamais
On envisage la possibilité d’une continuité de la vie au-delà de la mort. Mais sans plus le corps charnel, l’existence serait totalement différente de celle vécu sur le plan physique.
L’être humain (vous et moi) est enveloppé par différents corps subtils ou énergétiques. L’ensemble essentiellement fluidique et vibratoire est appelé « Aura ». Vous en avez sûrement déjà entendu parler ?
La mort est un départ vers l’immatériel. Pour quitter les limites du monde visible, un corps éthérique, (Ether), non constitué de chair et de sang, prend le relais.
Passage dans l’au-delà
On ne sait pas si la conscience non neuronale permet un éveil durant le passage dans l’au-delà. Après la cessation de la vie, après la rupture de la corde d’argent (11ème paragraphe), la forme éthérique se détache progressivement du corps et se retrouve en voie de passage pour suivre son cheminement au-delà de la matière.
Le véritable clairvoyant peut observer le détachement du corps éthérique. Il peut également voir sa forme fluidique assister à ses propres funérailles à proximité où repose son corps, ainsi que près de ses proches.
Mais cela ne signifie pas que le défunt soit conscient de ce qui lui arrive. Il peut très bien assister à son enterrement sans faire de lien avec sa propre mort.
Que se passe-t-il après la mort ?
Le fatalisme argumenterait qu’on verra bien une fois que l’on y sera. Quant à La Palice, si une vérité souvent simpliste prend un sens, il serait vain ici.
Si le ciel l’avait permis
Il y a de nombreuses années pour parfaire un blog (archivé) intitulé « jesus resurrection astrale » nous avions envisagé une étude hors doctrine sur la vie après la mort à l’aide d’une documentation inédite de l’écrivain ésotériste, Maurice Guinguand, (1916-1998).
L’étude concernait le passage inévitable après la mort, (plan parallèle), puis selon la destinée, au-delà du monde invisible entourant la terre, dont nul ne sait rien.
Mais nous avons dû abandonner le projet parce qu’il ne nous était pas permis de poursuivre au-delà sans risque de commettre de graves erreurs.
Croire ou non
Que l’on croit ou non à une vie après la mort, un processus universel s’ensuit, comme à la naissance, et ce, depuis la nuit des temps, avec toutefois quelques variantes.
Selon les mœurs, cultures, traditions, le niveau mental, et spirituel, si notion il y a. De même qu’en fonction de la collectivité, l’appartenance, le courant religieux, sectaire, satanique, philosophique, idéologique, etc.
Votre Attention !
Éventuellement si on décèle des bribes d’un déjà lu, ce serait une coïncidence ou bien parce que certaines idées se rejoindraient. Mais sans relever de la même trajectoire ni de la même finalité. Ce que l’on expose ici n’est pas une synthèse de ce qui aurait pu avoir été pensé ou écrit.
Le spiritisme, la théosophie, ni d’autres courants plus ou moins similaires que l’on ne reconnaît pas comme approchant d’une possible vérité n’auront aucunement participé du présent essai.
Après la mort
Partant du principe qu’avant la naissance on est « esprit, après la mort, on le redevient progressivement, à mesure que le corps, non charnel, se fluidifie. Puis comme entraîné, invité à traverser un sombre monde d’entités (2 derniers parag.), qu’il faudra dépasser, ne veut pas dire dans tous les cas, que la condition du moment serait objectivement connue ou reconnue.
Ce nouvel état d’existence pourrait être expérimenté inconsciemment. C’est à dire que sans pour autant réaliser ce qui se passe, des impressions imprègneraient malgré tout l’esprit, pouvant être assimilées à des sensations diverses.
Durant l’étape précédant la mort
Des textes mentionnent une sorte d’évanouissement ou d’endormissement. Il s’agirait d’un temps d’adaptation avant de recouvrir un quelconque éveil, permettant une reconnaissance de l’état d’après la mort et de ce fait, de sa propre mort.
– Jésus-Christ demeura sans manifester aucun signe de vie durant les trois premiers jours de sa mise au tombeau.
Comprendre la mort
On pourrait supposer que durant un laps de temps, il ne serait guère aisé pour tous, d’émerger de cette sorte d’endormissement, non dû à la mort, mais plutôt à la nouvelle condition, à la nouvelle ambiance dans laquelle l’esprit se trouverait, non encore parvenu à se retrouver ni à savoir ce qu’il est devenu.
C’est pourquoi, le défunt ou la forme éthérique, peut très bien participer à son cortège mortuaire sans comprendre, et sans établir de lien avec lui-même, du moins, celui qu’il était sur un plan matériel, d’où il se détache progressivement.
Par ailleurs, la notion du sacré, du spirituel ayant participé de la vie d’un individu, pourrait être un apport concourant à la reconnaissance de sa nouvelle condition, mais ce n’est pas obligatoire.
La prière
La messe pour un mourant ou la cérémonie appropriée selon le culte pratiqué est indiquée. La prière n’est pas sans effet, elle profite au défunt mais pas tant à sa dépouille, mais plus particulièrement à son esprit. Favorisant l’élévation de son âme, proche de son corps non charnel, l’accompagnant.
Âme
De notre point de vue, l’âme, ne serait ni dissociée ni associée au corps astral ou au corps non charnel si l’on préfère. L’âme serait sa qualité, son rayonnement ou sa noirceur.
Cérémonie mortuaire
La messe en général, dont celle célébrée à l’intention du défunt, ainsi que tous rituels comprenant des sacrements, des actes ritualistes, tend à rejoindre dans sa forme un principe supérieur sur un plan non matériel. C’est ce qu’il faudrait comprendre.
Une fois le point atteint, un retour s’opère, créant un état de sérénité ou un état de grâce qui se diffuse et se communique en pénétrant la partie supérieure de l’être.
Dans notre exemple, c’est bien à l’esprit qui a quitté le corps mortel que profitent les bienfaits d’une intention formulée avec dévotion. Non au corps charnel qui n’est plus qu’une enveloppe physique vide de toute vie.
A condition que les membres de l’assemblée, officiant compris, ne languissent pas la fin de la cérémonie pour aller vaquer à leurs occupations. Mais qu’ils participent unis dans la prière et le recueillement à cette formulation qui devrait être soutenue d’une pensée dirigée à l’intention du défunt.
Nos Pensées
De cette manière, une formulation prend vie, et atteint son but. De même elle touche d’autres êtres spirituels et d’autres forces spiritualisées, sensibilisées à cet effet, au-delà du monde invisible entourant la terre.
Quelle que soit la tradition, la cérémonie pour les morts est un appel, produisant un rappel pour l’esprit du défunt, mais produisant également un effet sur un plan supérieur, que nous ne pouvons pas analyser, faute de ne rien savoir.
C’est utile à l’esprit du défunt. Nos pensées sont utiles, les intentions personnelles, les paroles que l’on pourrait prononcer à voix haute, sans avoir honte. N’oublions pas que dans bien des cas, le mort entend.
Cela ne veut pas dire que le défunt établisse un lien direct avec celui qu’il a été, mais ça pourrait le rattraper par la suite.
Sur un plan éthérique, puis astral, et non astronomique, l’esprit d’un défunt récemment parvenu à ce stade, peut très bien demeurer comme un spectateur sans le savoir.
Tendances
Selon les tendances et la manière dont il aura vécu sa vie, le défunt pourrait attirer ou aimanter des entités de mêmes natures qui le reconnaîtront, sans pour autant ne s’être jamais connu, donc autant de bonnes que de moins bonnes.
Mérites
Quand bien même pourrait-on supposer n’avoir rien à se reprocher, ce qui serait rarissime, avouons-le, des courants divers de pensées, et autres, se retrouveraient, tout prêts à accueillir les nouveaux arrivants et qui plus est, leurs auteurs.
Idées-formes
Maurice Guinguand, écrivain ésotériste : « Les idées-formes, qui sont des idées pensées avec vigueur et intention, se développent et tournent à la surface de la terre dès qu’elles sont émises. Elles peuvent être dirigées contre des êtres connus ou inconnus. Il ne s’agit à ce moment que d’une mise en phase volontaire ou involontaire sur une même longueur d’onde. Plus dangereuses sont les idées-groupes.. ».
Nous avons eu l’occasion de parler d’un plan métapsychique de la pensée au sujet « les chrétiens et la sexualité ». Mais l’explication par Maurice Guinguand complémentera le sens, perdurant, (c’est logique), après la vie :
« Nous-même, nous ne sommes pas conscients du fait qu’une idée, pensée profondément, puisse être créée une fois pour toutes et graviter jusqu’à la limite des temps.
idées-groupes
Cependant, toutes ces idées non captées se retrouvent au moment de la mort, quand l’émetteur du monde-matière va passer dans le monde-fluides. Elles reviennent vers leur auteur, et c’est ce qui peut faire poids ou contrepoids dans la balance du jugement particulier.
Parmi toutes ces idées-groupes, il y a évidemment réunion des esprits inférieurs et supérieurs, et, dans leur rotation dans l’aura de la terre, dans le monde subtil et celui de la pensée, peuvent s’intégrer d’autres êtres incréés répondant aux mêmes vibrations. »
Bagage Mental et Spirituel
Ainsi l’environnement dans lequel l’esprit d’un défunt chemine dépendrait de plusieurs facteurs, et pourrait être aussi paisible et agréable qu’apeurant et tourmentant. Et tout en vivant activement ou passivement la scène, il pourrait en être inconscient.
Ce qui ne sous-entend pas, bien au contraire, que les perceptions (du moment) seraient latentes, jusqu’à dispenser le sujet d’émotions.
Pensons à l’âme qui n’a pas (de notre point de vue) de raisonnement propre mais qui s’est imprégnée de tous les penchants d’un individu qui aura contribué, le sachant ou non, à la définir au long de sa vie.
Toutes les émotions se retrouvent dans l’au-delà puisque inhérentes à la nature propre et individuelle d’une personne. C’est ce que nous appelons le bagage mental et spirituel, subsistant au-delà de la mort.
Cet ensemble contient la somme des mérites, des renonciations, des fautes, des actes, intéressés et désintéressés. De même que, ce qui aura ému la personne, dans la joie comme dans la tristesse, ainsi qu’à l’attention des êtres souffrants dans tous les règnes.
Jugement-dernier
Ce n’est qu’une fois rendu devant Le Jugement très particulier que la mémoire sera ravivée. A cet instant chacun établira forcément un lien avec celui ou celle qu’elle aura été et rien ne pourra être nié. La vérité sera telle qu’elle sera. Alors serait su ce qu’il advient.
Conscience Universelle
Déjà par la pratique du dédoublement du corps éthérique du corps physique, il est possible pour certains d’avoir accès à un contact du passé et du futur simultanément. Possible également d’avoir accès à la conscience universelle.
Durant la vie terrestre, la conscience universelle est source d’inspiration, dans bien des cas et dans différents domaines, qu’on le sache ou non. De ce fait, on a de bonnes raisons de penser que sans plus aucune limitation due à l’incarnation, les sens seront décuplés et tout contact sera instantané.
Petites-gens
Après, qui sait ? Nul ne le sait ! Contrairement à ceux qui affirment détenir la vérité. Ceux qui prétendent être renseignés par des esprits. Ceux qui fondent leurs certitudes sur diverses doctrines, contemporaines surtout. Petites-gens, cela ne dépend pas de soi.
L’infernal paradis Maurice Guinguand :
« N’oublions pas que chaque vie est intégrée dans un programme commun, faisant partie de ces conscience et intelligence universelles. Nous ne sommes pas libres totalement. Nous ne sommes libres qu’en fonction de certains critères, et nous croyons en être les détenteurs, maîtres de notre individualité, de nos perspectives d’avenir.
Alors qu’en réalité, nous ne sommes que les instruments évoluant, pérégrinant dans un univers incompréhensible régi par des lois dont nous ne percevons pas les raisons essentielles. »
« Nous ne sommes rien, mais nous sommes la répétition d’une autre chose dans un au-delà que nous ne concevons pas, parce que nous nous arrêtons à l’état dans lequel nous sommes. »
Spéculations
Ce qui vient d’être exposé relève de déductions et de projections personnelles et ne pourrait avoir de réalité propre. De plus, cela ne concernerait qu’un laps de temps terrestre suivant le décès.
Temps nécessaire, relatif aux trois jours, (annoncés à plusieurs reprises par le Christ Futur), pour que le double éthérique se sépare avec sa corde d’argent du corps physique.
On pense que durant cette phase, il serait possible de réaliser le changement d’état mais également d’en prendre conscience au fur et à mesure. D’autant qu’il y aurait perception de toutes les activités autour du défunt ainsi qu’aux alentours.
On suppose que la pensée suivra le double éthérique comme durant un dédoublement, tant que la forme éthérique dépendra du magnétisme terrestre, car d’appartenance à celui-ci, le double éthérique, contrairement au corps astral *, demeurerait sur un plan parallèle.
- Le corps glorieux, corps spirituel, (Saint-Paul), corps de lumière, etc.
Après la mort le corps astral prendrait le relais
On pourrait supposer que le corps astral serait le réceptacle de l’esprit. Selon son rayonnement, son intensité, il poursuivrait son accession dans la lumière spiritualisant, et rapport aux mérites, il atteindrait l’état qui lui est destiné.
Une future réincarnation serait toujours possible si le corps astral d’un être n’était pas encore suffisamment évolué, approchant la luminosité de la lumière originelle, qui à ce stade, dispenserait alors l’esprit de toute involution. Pourrait-il s’agir de la vie éternelle ?
Mais le retour à une incarnation n’est pas le seul moyen, d’autres états existeraient en dehors de la matière.
La réincarnation
La réincarnation a été mal comprise, surtout en Occident. Si réincarnation il y a, ce n’est ni le JE, ni le MOI présent qui se réincarnerait, mais plutôt la partie psychique ou son apport.
C’est ce qui aura animé une personne durant la vie qui se retrouverait, latent ou prononcé, dans un nouvel individu. En bien comme en mal.
Spiritisme
Ce passage s’effectuera sans doute par étapes. Il serait bien difficile de parvenir à les situer, comparativement au spiritisme, qui en donne un détail préfabriqué, mentionnant différents degrés de spiritualisations, ce qui paraît assez évident, sans qu’on ne puisse rien expliquer pour autant.
Cela n’est pas aussi élémentaire et hiérarchisé que dans un jeu vidéo fantastique, dont le but est de franchir des niveaux, en vue d’acquérir une forme d’immortalité illusoire.
Expérience de mort imminente
Bien que les EMI, (expériences de mort imminente), ne seraient que le minima de ce qui se passerait après la mort, la documentation qui en découle pourrait être profitable à qui s’intéresse aux domaines de l’après-vie.
Concernant les EMI ou NDE, (abréviation anglaise), du fait qu’il n’y a pas eu « mort définitive » ; on ne peut pas dire que ce fut la plénitude de la vision finale de l’être de lumière venant justement assister le seuil de l’après vie. Néanmoins, tous ont partiellement mémorisé ce qu’ils ont vu.
La mort une totale incompréhension
Quand bien même la peine submerge un être ayant perdu un proche, dans la plupart des cas, ce dernier n’est pas pressé d’aller le rejoindre. Il demeure un fossé entre la vie et la mort. Une totale incompréhension. C’est normal.
La mort reste une énigme irrésolue. Un sujet qui ne suscite guère qu’une curiosité morbide sinon un déni total. Mais nul ne sait ce qu’il advient.